Une des 10 découvertes du palmarès Québec-Science!

Extrait de l’Actualité UQAM, 6 janvier 2022

Deux chercheuses et deux chercheurs de l’UQAM sont parvenus à montrer, pour la première fois, que l’accumulation de matière organique au sol, sous forme de tourbe, offre à court et à long terme une meilleure capacité de séquestration de carbone que les arbres – jusqu’à près de cinq fois plus. Les résultats de cette étude, parue en janvier 2021 dans Scientific Reports, une revue publiée par Nature Publishing Group, ont été retenus parmi les 10 découvertes de l’année du magazine Québec Science.

Les tourbières constituent l’un des plus importants réservoirs de carbone à l’échelle mondiale et jouent un rôle majeur dans la régulation du climat depuis l’Holocène. Alors que l’efficacité des tourbières ouvertes (non forestières) comme puits de carbone est bien documentée sur des échelles de temps millénaires, celle des tourbières forestières demeurait méconnue, malgré leur importante distribution dans l’hémisphère Nord.

«Nous avons comparé la quantité de carbone stockée dans les horizons tourbeux, soit les couches de tourbe accumulée au sol, et les arbres depuis les 200 dernières années à partir d’une tourbière forestière de l’est du Canada, plus précisément dans la région boréale du Québec, au nord de l’Abitibi», expliquait en février dernier à Actualités UQAM Joannie Beaulne (M.Sc. géographie, 2021), première autrice de l’étude. Les professeurs Michelle Garneau et Étienne Boucher ainsi que le postdoctorant et chargé de cours Gabriel Magnan (Ph.D. sciences de l’environnement, 2014), tous rattachés au Département de géographie et au Centre de recherche sur la dynamique du système de la Terre (GÉOTOP), ont cosigné l’article.

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